Comment apprendre une langue...

Multi-Elis

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Viens ici et fait carrément tout tes études ici. Fait un double licence histoire et linguisitque. Fait le dans une université française normale. ça doit couter environs 500 Euros par an, et puis tu peux te trouver une chambre à un loyer de 350 Euros. (Et avoir des subventions en plus).
Tu pourra tout finir en 3 ans sans problème, (on parle de licence, c'est à dire graduate level).
Et pour le niveau de Français, pour les études ici, ne t'en fait pas. Moi, j'ai commencé mes études universitaires 1 an et demie après que j'ai commencé à apprendre le français. Mon niveau d'ecriture était pire que le tien. Mais horriblement pire. Je parlais courrament, assez, je pense, pour réussir un examen d'entrée universitaire en France, mais je n'arrivais pas très bien à exprimer des choses complexes (dailleurs, il y a des jours où j'ai toujours du mal). Tout ce que je pouvais bien faire, c'est comprendre la langue parlé. Donc j'ai eu au moins ça.

Vraiment, la première journée de l'université, il fallait rendre une analyse de film qui n'allait pas être noté. J'ai flippé. J'ai expliqué mon problème à la prof. Et puis finalement, tout c'est bien passé. Du point de vue de la fac, le seul problème que j'ai eu avec mon niveau de français, c'etait une prof qui enlevait de la note pour des fautes d'expression et d'orthograph. Et finalement, sur mon relevé de notes, elle a remis ma note de départ.

J'ai même fait un exposé, la deuxième année. tu peux imaginer que j'avais trop la trouille. Alors que j'attendais la catastrophe, le contraire c'est produit: par nécéssité d'être claire et compréhensible, j'ai tellement bien travaillé mon exposé que les gens avait tout comprit. Et j'avais un autre avantage innattendu: je ne pouvais pas parler trop vite: donc les gens ont eu assez de temps pour prendre des notes. Le prof était si content.... Ah la la, c'était la meilleure journée de ma vie.

Tout ça pour te dire que tu peux sans problème venir en France et faire tes études ici. ça te reviens moins cher, tu sortira completement bilingue, et ça peut même te faire gagner une année.

Et franchement, au niveau de ton expression écrite, tu me depasse. J'ai du mal à croire que tu es si mauvais que ça en Français. J'aurais même crue que tu est francophone.
 
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Defuret

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Je doute que je puisse me débrouiller à un université en France! J'ai assez de mal à reussir ici à Toronto, en étudiant en anglais (ma langue natale). Nan ça serait un disastre je crains, vu que bien que mon français écrit soit pas trop mauvais, mon français parlé est nul. J'aurais du mal à participer.

Tout ce que je pouvais bien faire, c'est comprendre la langue parlé. Donc j'ai eu au moins ça.
Alors chuis la contraire de toi. Parler vaut mieux qu'écrire, mais écrire est tout ce que je peux faire.

Cependant, je vais considerer MgGill, un université anglophone à Montréal. Bien que ça soit anglophone j'étudierais dans une ville francophone et à l'université on peut prendre des nombreux cours de français avancé. C'est probablement mon deuxième choice après l'université de Toronto, ce qui a beaucoup plus de cours d'histoire.
 
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Multi-Elis

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Je te lance le défit de voir plus grand, et de ne pas te sous-estimer:
1) J'ai connu des gens, des étudiants étrangers, qui n'avait fait que 1 an ou 2 de français, et ils ont réussi à se débrouiller sans problème.
2) A la fac, tout ce qui est important pour ses notes, c'est l'ecrit, la lecture et la compréhention de la langue parlé (tu peux t'améliorer en regardant la télé). Les exposés, c'est facultatif, et j'ai tanté mon premier exposé seulement la deuxième année.
3) C'est vrai qu'il faut un peu de courrage pour predre la parole en publique lorsqu'on ne métrise pas le parlé. Je l'ai fait durrant toute la première année. C'est dur, mais on s'améliore rapidement. ça ne va pas t'empêcher de pouvoir participer.
Des exemples: j'avais un ami allemand qui est venu pour un semestre. Son niveau de Français était bien inférieur à mon niveau. Il avait du mal parfois à comprendre, et bien sur que son français parlé n'était pas très bon. Mais il a participé dans les cours de TD, plus que les fraçais, et il a réussi à se faire comprendre, il avait toujours des choses intéréssantes à apporter.

En faite, ce que j'essaie de te dire, c'est que tu as deux choix:
A) Rester au Canada, lutter pour garder ton niveau de français, ne jamais métriser totalement, avoir peur de te lancer à fond etc... Ou rester dans un millieux essentielement anglophone, et avancer un peu, mais pas autant que tu pourrais.
B) Venir en France, ou en Belgique ou t'incrire dans une fac francophone. La première année sera un peu dure au niveau du courrage qu'il faut pour prendre la parole. Ton travail universitaire sera très bien, à cause de ton excelent niveau d'écrit et de lecture. ça te reviendra moins cher. Les cours seront à 18 - 20 heures par semaine, ce qui te laisse enormemnt de temps pour bien travailler tes devoirs. Et finallement, tu t'en sortira avec un métrise totale de la langue, tout les diplômes que tu veux, et tu auras la sensation d'être un gagnant.

Moi aussi j'avais très peur, comme toi, avant de venir en France. Si tu sens que tu as besoin d'un cours de préparation, il y a des cursuses d'un semestre, plus chers, à la sorbonne. Si tu pense que tu ne réussi pas très bien tes études en générale, même en Anglais, prends une année sabatique. En générale ça regle le problème. Moi j'étais toujours nulle en matières littéraires. Deux année sabatiques ont changé ça.

Tu as dit que tu viens ici pour des vacances? Est-ce que tu peux t'arrenger pour venir rendre visite à une université? Je peux facilement te faire entrer dans un cours à l'universtié, je l'ai déjà fait avec ma cousine. (Ah oui, j'ai oublié de te dire: l'architecture des univertsités est très moche. Mais ça ne fait rien, on s'y habitue)

N'ai pas peur, et ne sous-estime pas tes capacités d'apprendre vite.
 
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Defuret

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A) Rester au Canada, lutter pour garder ton niveau de français, ne jamais métriser totalement, avoir peur de te lancer à fond etc... Ou rester dans un millieux essentielement anglophone, et avancer un peu, mais pas autant que tu pourrais.
As-tu jamais entendu parler du Québec? Je disais que je considerais un université là-bas, ce qui me permettrait de parler français plus souvent qu'en Ontario.

J'ai déjà suggeré exactement ce dont tu parlais à mes parents, mais à vrai dire ça coute trop cher et il vaudrait mieux apprendre quelquepart où on parle ma langue natale. Peut-être plus tard (comme j'ai déjà dit plusieurs fois) pour mes études gradués (ce qu'on fait après trois années à l'université), mais pas maintenant.
 
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Multi-Elis

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Oui, le Quebec. Mais pourquoi faire ces études dans ça langue natale? ça ne t'apprends pas autant que si tu les fasse entièrement dans une autre langue. Moi j'en suis la preuve. La preuve que c'est possible, et même que ça peut valoir la peine.
Faire des études dans une autre langue peut même aider la réflection: car chaque chose doit être bien réfléchit et articulé, parce que tu ne peu pas autrement.

Et puis pour étudier ici, certes, si tu va à l'université américaine, ça coute une fortune. Si tu veux faire des aller-retours entre Canada et la France à chaque vacances, ça reviens cher aussi. Si tu compare un community collage avec des études en France, tu as raison. Mais souvant les gens, par exemple des amis Israeliens, font leurs études ici parce que c'est moins cher.

Bien sûr, c'est ton choix. Mais n'aies pas peur de prendre quelques risques. ça peu valoir le coup.
 
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Defuret

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Oui, le Quebec. Mais pourquoi faire ces études dans ça langue natale? ça ne t'apprends pas autant que si tu les fasse entièrement dans une autre langue. Moi j'en suis la preuve. La preuve que c'est possible, et même que ça peut valoir la peine.
Faire des études dans une autre langue peut même aider la réflection: car chaque chose doit être bien réfléchit et articulé, parce que tu ne peu pas autrement.
Je veux pas prendre de risques avec ma formation. Je risquerais de rater mes études grace à un manque de connaissances du français, et je veux pas ruiner ma vie par faire ça. Alors non, chuis désolé mais ça serait pas une bonne idée est j'ai déjà décidé que je vais pas le faire.

Sinon trouver des potes serait un défi puisque je resterais plus où moins silencieux. J'ai peur qu'on se moque de moi à cause de mon français pourri.

N'ai pas peur, et ne sous-estime pas tes capacités d'apprendre vite.
Ya une difference êntre "se sous-estimer" et "être réaliste". Moi chuis le deuxième evidement.
 
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Multi-Elis

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Bon, soyons réalistes: J'ai commencé mes études après 1 an et demie d'études en français. Avant, j'étais nulle en matières littérraires, j'évitais ça à tout prix. J'ai préféré les choses pratiques ou scientifics tellement mes notes en littérature étaient mauvaise.
Je pouvais comprendre, et lire, en français, mais mon expréssion ecrite était horrible et mon expression orale... eh bien, à chaque fois que je parlais devant tout le monde, je faisais 10 fois plus de fautes que d'habitude.
Et le pire, c'est que j'entrais dans une matière littéraire.

Mes notes la première année étaient au tour de 12 sur 20. Ou plutôt, 12 sur 18, parce que 19 et 20 sont réservés pour les dieux. Je suis allez chez les tutorats, ce qui était gratuit. J'ai eu du mal à trouver des amis: tout le monde pensait que j'étais une étudiante d'échange universitaire -- donc pas la peine de me connaitre parce que je vais partir l'année après. Tout mes amis était des étrangers, avec un niveux inférieur à moi en français.

La deuxième année, tout d'un coup les gens m'ont remarqué: conversation type: "tu n'est pas une étudiante d'échange universitaire?" "Non. Je suis française bien que j'ai grandie ailleurs" "Et ce n'était pas dur de venir?" "Oui, tant que les gens pensaient que j'étais étudiante d'echange". "Je suis vraiment désolé, je ne savais pas..." "ne t'inquiète pas. Tu sais ce que je suis, c'est bon maintenant".
J'ai fait un exposé sur lequel j'ai eu 18 sur18. mes notes étaient autour de 14 en moyenne.

La troisième année, j'ai transféré à une autre fac. La première journée, je me suis fait 5 amis. Ce n'était qu'un début. Et mes notes était d'une moyenne de 16 sur 18.

Je suis "graduate" en 3 ans. J'entre en Masters, c'est à dire, post-grad.

Le français m'a aidé d'avoir une approche très analytique, car sans précision et articulation claire, on n'arrive pas. On ne peut pas tricher. Ce n'est pas comme dans sa langue natale ou on peut tricher, faire semblant, écrire des bétises et les faire passer pour de l'intéligence. Il faut que tout soit précis.

Je ne dis pas ça pour me vanter.

Je dis ça pour que nous soyons réalistes.
 
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Multi-Elis

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Non, ce n'est pas une perte de temps. Les moyens et l'argent, oui, ça peut gêner. Je ne nie pas. Mais j'ai une amie qui vient de l'europe de l'est. Elle c'est auto-financé tout: un an pour apprendre le français en France, et 3 ans pour faire sa licence. Elle a tout payé en faisant du Baby Sitting. Elle a bien réussi ses études.
Tu imagines? Europe de l'Est...
Et maintenant elle est au Canada, la courageuse. Elle fait pour l'instant des boulots de merde. C'est dur pour elle. Mais elle est courageuse. Elle te dira qu'elle ne regrete pas du tout d'avoir fait ses études en France, au contraire. Elle te dira aussi que c'est tellement dur maintenant là ou elle est, qu'elle souhaite rentrer. Si elle ne rentre pas, je pense que dans quelques années elle dira qu'elle ne regrette pas d'avoir déménagé en Canada. C'est une gangante.

Il faut hoser prendre les risques dans la vie qui peuvent te pousser hors de tes limites imaginables.

Et le fraçais... tu l'as. Suffisement pour avoir des bonnes notes. Pour les amis, tu vas à une église, à un GBU, à la danse...
 
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tamtam92

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Ce n'est pas pour relancer le débat... personnellement je ne mettrai la pression à personne pour quitter son pays, on est tellement bien chez soi :)
Au pire tu pourras peut-être trouver du travail ici, une fois que tu auras tes diplômes ?

Enfin bon, voilà les corrections :
Je doute que je puisse me débrouiller à l'université en France ! J'ai assez de mal à réussir ici à Toronto, en étudiant en anglais (ma langue natale). Non ça serait un désastre je crains, vu que bien que mon français écrit ne soit pas trop mauvais, mon français parlé est nul. J'aurais du mal à participer.

Alors chuis le contraire de toi. Parler vaut mieux qu'écrire, mais écrire est tout ce que je peux faire. (j'ai du mal à voir ce que tu veux dire par "Parler vaut mieux qu'écrire").

Cependant, je vais tenter d'avoir / me renseigner sur McGill, une université anglophone à Montréal. Bien que ça soit anglophone j'étudierais dans une ville francophone et à l'université on peut prendre de nombreux cours de français avancé. Ce sera sûrement mon deuxième choix après l'université de Toronto, qui propose beaucoup plus de cours d'histoire.

N'as-tu jamais entendu parler du Québec ? Je disais que j'envisageais une université là-bas, ce qui me permettrait de parler français plus souvent qu'en Ontario.

J'ai déjà suggéré exactement ce dont tu parlais à mes parents, mais à vrai dire ça coûte trop cher et il vaudrait mieux étudier quelque part où on parle ma langue maternelle. Peut-être plus tard (comme j'ai déjà dit plusieurs fois) pour mes études de Master (ce qu'on fait après trois années à l'université), mais pas maintenant.

Je ne veux pas prendre de risques avec ma formation. Je risquerais de rater mes études à cause d'un manque de connaissances du français, et je ne veux pas ruiner ma vie en faisant ça. Alors non, chuis désolé mais ça serait pas une bonne idée et j'ai déjà décidé que je ne vais pas le faire.

Sinon trouver des potes serait un défi puisque je resterais plus où moins silencieux. J'ai peur qu'on se moque de moi à cause de mon français pourri.


Ya une difference entre "se sous-estimer" et "être réaliste". Moi chuis le deuxième évidemment.

Je n'ai ni les moyens (ou tu voulais dire, les notes ?), ni l'argent, ni le français. Oublions-le. Le discuter est une perte de temps, mais merci d'avoir essayé.
 
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Defuret

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Beuh je devrais faire plus d'attention en classe et visiter moins de sites anglophones. Mon français semble pire que j'avais pensé.

Au pire tu pourras peut-être trouver du travail ici, une fois que tu auras tes diplômes ?
Impossible, étudier est assez difficile mais travailler là où on parle pas la langue est ridicule. Nan, je vais rester ici pour que je puisse trouver un emploi qui s'agit pas de nettoyer des batiments.
 
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Multi-Elis

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Courage! D'autre l'on fait avec moins de moyens. Combien d'exemples faut-il racconter? Tiens, il y a quelques jours j'ai parlé avec une Koréene. Elle voulait quitter son pays pour voir un peu le monde. Destination préféré: Les USA. Mais ce sont des papiers français qu'elle a eu plus facilement. Arrivé en France, elle ne savait que 3 mots. C'est un ami Koréen qui l'aidait avec les demarches. D'abord elle a fait une ecole de Français, payé en partie avec l'aide de ses parents. Maintenant, 5 ans plus tard, elle commence son Master Theorique. Elle a travaillé tout l'été pour ne pas avoir besoin de se soucier des finances pandant l'année scolaire.

Qand tu viendras pour tes études ici, essaie de venir en début d'été, et de trouver peut-être des activités à faire où tu sera obligé de parler en Français. Comme ça tu n'auras pas besoin de te soucier quand tes cours commenceront en octobre.
 
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Defuret

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Encore douteux. Le plus proche que je pourrais venir serait d'aller à McGill (bien que l'Université de Toronto soit mon choix préféré). Même à l'UofT je pourrais prendre des cours de litterature française en français ou ce type de truc. On m'a déjà suggeré ça alors c'est toujours une possibilité.
 
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DanielGarneau

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Mon rapport à l'acquisition des langues en cinq tomes. :preach: ;) :p :D :wave:

TOME 1.
Quand j'ai étudié le grec du Nouveau Testament, l'on nous a invité à lire l'histoire d'un jeune homme qui vivait en Grande Bretagne au 19e siècle et qui avait réussi à appendre le Grec en lisant son Nouveau Testament. Je me souviens pas des détails de cette histoire, mais cette histoire m'a convaincu que l'on peut apprendre une langue même quand les conditions ne sont pas du tout idéales. Soit que notre professeur n'est pas le meilleur au monde, soit que l'on en a tout simplement pas, soit que l'on vit dans un endroit où personne ou presque ne parle la langue que l'on cherche à apprendre.

TOME 2.
Il y a quelques années j'ai eu à coeur d'apprendre l'espagnol. Mais je vis à Québec où très très très peu (muy poco, you got me) de gens parlent cette langue. Malgré tout, j'ai trouvé un club Toastmasters d'expression espagnole à Québec. Je faisais tout en espagnol dans ce club, y compris la lecture pour préparer mes présentations orales, les blagues, les animations de groupe et les lectures pour apprendre comment improviser et participer aux activités. Quand quelqu'un me disait "bonjour" je répondais par les mots espagnols lui demandant de s'exprimer en espagnol et non en français por favor.

TOME 3.
Pendant quelques années, je devais, dans le cadre de mon travail, assister des spécialistes francophones à produire des analyses technologiques en anglais. Or celui du groupe dont l'anglais était le plus raffiné était également celui qui osait le moins le parler ou l'écrire tellement il avait peur de se tromper.

Par contre, l'un de ceux dont le niveau de langue était le plus faible était aussi l'un de ceux qui se débrouillait parfaitement bien en anglais dans son travail. Il commençait chaque conversation téléphonique avec nos collaborateurs de Toronto ou d'Ottawa en disant "Do you speak French" et attendait la réponse. Quand l'autre disait non, il répondait "Well, I don't speak English, not really, but if you speak slowly we might be able to ge through this".

Alors quand j'ai décidé d'apprendre l'espagnol, je ne cherchais même pas à le parler correctement. Je faisais juste de mon mieux. C'est tout. Sans me laisser troubler la moindre seconde des erreurs que je pouvais faire ou ne pas faire. Par exemple, la première fois où j'ai voulu dire "je suis très gêné de parler devant vous en espagnol maintenant" j'ai dit "Estoy embarasada" faux amis de l'anglais "I am embarassed", et au féminin en plus (la finale en a). Alors tout le monde a éclaté de rire car je venais de leur dire que j'étais enceinte.

TOME 4.
J'ai suivi un cours à distance à la Télé université du Québec qui s'intitulait quelque chose comme "English Varieties throughout the World". Ce cours démontrait que la moitié de gens de la planète qui utilisent l'anglais le font à titre de langue seconde et souvent dans le cadre de leur travail. Ce cours insistait que tout le monde a un accent anglais quand il parle, car tout le monde vient de quelque part. Et il y a toujours bien plus de gens qui viennent d'un autre endroit et peuvent se payer notre tête en nous écoutant parler.

TOME 5.

Ouf... :wave: Enfin il arrête... :amen: Heureusement pour vous, :clap: je suis à bout de souffle... :dead:
 
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